Les Justes
"Vous êtes contraint d'ordonner à vos gendarmes de chercher les Juifs. Toutefois, vous pourriez peut-être leur laisser entendre qu'ils ne sont pas obligés de les trouver." Marc Donadille cité dans son dossier de Juste conservé à Yad Vashem, Jerusalem.
Les transferts et les rafles de l'été 1942 laissent présager de grandes menaces pour les internés. Durant ces jours sombres, les Œuvres de secours tentent désespérément de sauver le maximum d'internés, et notamment les enfants. Malgré une étroite surveillance, certains internés parviennent à s'échapper et à se cacher, grâce notamment au concours de quelques habitants des environs, d'organisations juives ou de réseaux de sauvetage, en marge souvent des Églises catholique, protestante et orthodoxe. L'action de ces individus isolés et de ces filières, parfois liées entre elles, permet de sauver de l'arrestation des dizaines de Juifs persécutés, en les cachant, en les dirigeant vers des zones de refuge comme le Chambon-sur-Lignon, voire en les conduisant à l'étranger, le plus souvent la Suisse ou l'Espagne. Pour cela, certains d'entre eux se sont vus décerner le titre de «Juste parmi les Nations» par l'État d'Israël.
Quelques hommes et femmes courageux aidèrent les internés et les victimes de la déportation.
"Justes parmi les Nations" ayant agi pour les internés au Camp des Milles

PÈRE CYRILLE ARGENTI

ALICE MANEN ET SON ÉPOUX LE PASTEUR HENRI MANEN

EDMOND ET NELLY BARTOLONI

AUGUSTE ET MARIE-JEANNE BOYER

MONSEIGNEUR MARIUS CHALVE

FRANÇOISE DONADILLE ET SON ÉPOUX LE PASTEUR MARC DONADILLE

ANDRÉ ET GEORGETTE DONNIER

PASTEUR CHARLES GUILLON

PÈRE JOSEPH-MARIE PERRIN

PÈRE MARIE-BENOÎT NÉ PIERRE PÉTEUL

ABBÉ FERNAND SINGERLÉ

GASTON ET MICHEL VINCENT

Face aux extrémismes identitaires...
Votre arme pédagogique pour agir !

PRIX SELIGMANN
Contre le racisme, l’injustice et l’intolérance
Décerné par la Chancellerie des Universités de Paris
L'appel des grands anciens du Site-mémorial du Camp des Milles
Sidney CHOURAQUI, Denise TOROS-MARTER, Louis MONGUILAN
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