SÉLECTION AUGMENTÉE DE NOS RESSOURCES CULTURELLES ET CITOYENNES
POUR MIEUX VIVRE LE CONFINEMENT
- La puissance et le sens
L'humanité est-elle capable de contrôler et d'orienter sa puissance croissante ? - Une heure avec Alain Chouraqui :
Le Camp des Milles, la résistance « de et par l’esprit » - « Ça pourrait être moi, vous… »
Une visite de collégiens de Toulouse à l’ombre des assassinats de 2012 - « Mon rêve » d’Ernst Randerath
- Persécutions et résistances en Provence 1942-1944
Vidéo extraite de la Muséographie du Site-mémorial (Volet historique) - Giuliano Pajetta (1915-1988),
Parcours d’un militant communiste italien - Expérience Psycho-sociale : Effet de groupe-conformisme
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour paraître ou faire comme les autres ?
Pour les jeunes et les moins jeunes
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1/ DÉCOUVRONS LE SITE-MÉMORIAL
Un lieu témoin et un repère citoyen innovant pour aujourd’hui
Le Site-mémorial du Camp des Milles est un Musée d’Histoire et des Sciences de l’Homme, tourné vers l’éducation et la culture.
Il propose un parcours permanent diversifié, des expositions temporaires, des événements culturels, des activités de sensibilisation, de formation et de recherche, en particulier autour de la Chaire de l’Unesco qu’il a fondée et qui rassemble des scientifiques et des mémoriaux d’une trentaine de pays.
Le camp des Milles est le seul grand camp français encore intact et l’un des très rares en Europe. C’est un lieu exceptionnel à la fois pour connaitre l’Histoire, se souvenir des personnes internées et déportées - parmi lesquelles de nombreux artistes et intellectuels dont les traces sont précieuses - mais aussi pour éclairer le présent grâce à un volet réflexif et citoyen unique au monde, issu d’un important travail pluridisciplinaire de rapprochement des mémoires tragiques de l’humanité. Celles-ci permettent ainsi de comprendre les mécanismes individuels et collectifs de soumission ou de passivité mais aussi les ressorts de la résistance et de la résilience.
L’histoire de la Shoah, ancrée au Camp des Milles, est un puissant révélateur d’une modernité dévoyée mais aussi de l’universalité de mécanismes humains récurrents dont elle a été la combinaison la plus extrême et qui sont encore à l’œuvre aujourd’hui.
Cette approche universaliste fondamentale nous permet alors, sur le site lui-même, des rapprochements éclairants avec les crimes génocidaires contre les Arméniens, les Tsiganes et les Tutsis au Rwanda.
Dans un monde marqué par les crispations identitaires, par les racismes et par les tentations extrémistes, nous sommes ainsi en mesure d’opposer une solide convergence des mémoires à une malsaine concurrence des mémoires ; et, dans un contexte de repères ébranlés, de proposer la mémoire de cette expérience du pire comme un repère fort et partagé.
Pour en savoir plus sur l’analyse pluridisciplinaire et intergénocidaire de la Fondation du Camp des Milles, consulter notre dossier thématique « Convergences entre génocides » pour découvrir cette approche scientifique originale : vidéos, textes, outil interactif…
Entrons au cœur du Site-mémorial !
Présentation, découverte du parcours et réactions des visiteurs.
Apprendre de notre passé pour agir aujourd’hui
Film introductif de la visite du Site-mémorial
Visite virtuelle : Savoir (Volet historique)
Un ensemble de connaissances pour mieux appréhender l’histoire des lieux. Et pour saisir l’importance des valeurs de la République à partir de l’histoire de la seconde guerre mondiale et, en particulier, du régime de Vichy.
Visite virtuelle : Voir (Volet mémoriel)
- Déambuler dans les lieux ayant servi à l'internement et à la déportation, dans et autour du bâtiment principal du camp
- Accéder à quelques dessins et traces laissés par les internés
France Culture : sur la route...du Camp des Milles
Histoire et réflexion
Emission radiophonique du 8/05/2015 de Julie GACON (France Culture)« En reportage : Visite du Camp des Milles, ouvert au public après 30 ans de bataille. Le parcours muséographique accorde une large place à la sociologie, la psychologie et la philosophie pour montrer les engrenages ayant conduit aux génocides et les possibilités d’y résister. Avec son Directeur Cyprien Fonvielle.
En plateau : Alain Chouraqui, Directeur de recherche émérite au CNRS et Président fondateur de la Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Education ».
DESTINS DU CAMP DES MILLES
Environ 10 000 personnes ont été internées au Camp des Milles entre 1939 et 1942. Nous vous présentons quelques-uns d’entre eux, aux destins souvent étonnants.
Pour découvrir d’autres destins du Camp des Milles (Max Ernst, Lion Feutchwanger, Hans Bellmer…)
Giuliano Pajetta (1915-1988), Parcours d’un militant communiste italien
Interné aux Milles comme « indésirable » en février 1941 par le Régime de Vichy. Evadé en mai.
Giuliano Pajetta, né à Turin en 1915, devient très jeune une figure du Parti communiste italien (PCI). Pourchassé par les fascistes, il doit s’exiler en France en 1931. Il combat en Espagne contre Franco avec les Républicains. Après la Retirada, il est interné au camp du Vernet par les autorités françaises. Un visa pour le Mexique lui permet d’être transféré aux Milles en 1941. Profitant d’une convocation au Consulat du Mexique à Marseille, il s’évade au sautant du tramway (« l’évasion la plus facile de ma vie », écrira-t-il dans son livre « Douce France ») et réorganise clandestinement le PCI sur la Côte d’Azur. En 1944, il prend le maquis dans les Cévennes puis retourne combattre en Italie. Capturé par les Allemands, il est déporté au camp de Mauthausen. Après la Libération, il regagne l’Italie et figure parmi les grands dirigeants du PCI jusqu’à sa mort.
Diaporama :Walter Hasenclever (1890-1940), un célèbre écrivain allemand se suicide au Camp des Milles
Auteur dramatique et lyrique, Hasenclever est une grande figure du courant expressionniste en Allemagne. Ecrite en 1914, sa pièce Le fils, consacrée aux conflits de générations, rencontre un vif succès, notamment auprès de la jeunesse. Il défend en outre “la politisation de l’esprit“ et le pacifisme. Journaliste, il vit plusieurs années à Paris dans les années 1920. Son œuvre interdite par le régime nazi, il quitte l’Allemagne dès 1933. Réfugié dans le Midi de la France, puis en Angleterre et en Italie où il est emprisonné, il regagne à la fin des années 1930 la Côte d’Azur. Il est interné comme « sujet ennemi » au Fort Carré d’Antibes en septembre 1939, puis en 1940 au Camp des Milles, où il se lie d’amitié avec l’écrivain Lion Feuchtwanger. Avec l’invasion allemande, craignant d’être capturé par les nazis, il se suicide le 22 juin 1940.
Face aux extrémismes identitaires...
Votre arme pédagogique et citoyenne
PRIX SELIGMANN
Contre le racisme, l’injustice et l’intolérance
Décerné par la Chancellerie des Universités de Paris
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L'appel des grands anciens du Site-mémorial du Camp des Milles
Sidney CHOURAQUI, Denise TOROS-MARTER, Louis MONGUILAN
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